Terreur et cauchemar

Rien ne laissait présager cette terreur ni ce cauchemar.
Elle commençait pourtant bien cette journée, lumineuse et tranquille, la porte et les fenêtres grandes ouvertes pour profiter de la douceur de l’air. Le parfum des roses, les oiseaux qui nous offrent un concert dans le cerisier, en somme, une de ces journées où l’on prend son temps et où l’on mesure la quiétude du moment, les yeux fermés.

La terreur

Ma belle fille et moi étions installées dans la cuisine, devant une tasse de thé, à papoter et nous émerveiller du babillage de bébé lorsque le bruit d’un avion est venu couvrir nos voix. Ce n’était pas le bruit ordinaire d’un avion qui passe très haut dans le ciel. Non, celui là était sourd, lourd, menaçant ; Nous nous sommes immédiatement arrêtées et raidies comme si nous nous attendions à ce qui allait suivre.

C’était comme dans un mauvais film de guerre, le bruit d’une mitraille, là juste devant la porte. Nous nous sommes jetées à terre avec bébé dans les bras, comme soufflées par une explosion. Lorsque les avions se sont éloignés, je me suis précipitée sur la porte pour la claquer avec un instinct ridicule, j’ai fermé à clé.

Par la fenêtre j’ai aperçu des barbelés autour des maisons j’ai senti l’angoisse m’étreindre, la terreur m’assaillir. Tout a été très vite, une fumée grise et épaisse s’est infiltrée dans la maison, puis… plus rien !

Le cauchemar

La suite s’est déroulée comme dans le brouillard, Je ne me souviens plus de ce qui s’est passé jusqu’au moment où nous nous sommes retrouvées dans la rue pleine de monde. Tout a été tellement vite, nous étions en panique, perdues, on ne criait même pas, c’est comme si aucun son ne pouvait sortir de notre gorge. Nous étions sidérées.

Puis nous avons été séparées, je n’ai plus vu ma belle-fille avec bébé. J’étais comme une folle, je la cherchais partout, je pleurais, je n’y comprenais rien !

Pourquoi nous poussait-on pour avancer plus vite ? Pourquoi ces hommes portaient ils des armes ?  Certaines personnes ont voulu se rebeller mais elles ont reçu des coups et des menaces. L’horreur !

« Ce n’est pas possible, c’est un cauchemar, réveillez moi ! »

C’est la guerre ?

Nous avons été poussés dans un bâtiment, un peu comme un vieil hôpital. Était-ce un mauvais film de guerre ? ! Ou plutôt, ça m’a fait penser aux dortoirs des colonies où j’allais quand j’étais petite, mais en plus moche. Effectivement, un lit avait été attribué à chaque personne ; nous étions une trentaine je pense. Tous hébétés, les yeux écarquillés pleins de questions. Une odeur, non, plutôt une puanteur s’est alors soulevée. C’était l’odeur de la peur.

Pourquoi tant de brutalité ?

Rapidement, des infirmiers sont arrivés, masqués,  habillés de blouses grises. Ils ont commencé immédiatement à piquer brutalement ceux qui étaient dans le fond du dortoir. Les gens hurlaient, se débattaient, pleuraient. Les hommes armés ont enfumé (avec le même genre d’enfumoir utilisés par les apiculteurs) ces pauvres gens et étouffé leurs cris en jetant des serviettes mouillées sur leurs visages.

Filmer ce cauchemar

Entrée la dernière dans ce lieu sinistre, je me suis retrouvée avec le lit juste à côté de la porte d’entrée. J’étais debout, tétanisée, collée contre le mur. Si j’avais pu m’imprimer dedans, je l’aurais fait et c’est alors que la porte s’est entrouverte et j’ai vu se glisser mon compagnon jusqu’à moi. J’ignore encore comment il a pu venir jusqu’ici. Son téléphone à la main , il a filmé la scène et m’a dit, « je partage tout de suite, il faut que le monde entier sache ce qui se passe ici. »
Malheureusement, il a tout de suite été repéré et s’est enfui.

L’horreur, je le répète !

Mais que se passe-t-il ?

Mais que se passe-t-il ? Personne ne nous dit rien ! Personne ne répond à nos questions ! C’est la guerre ?

C’est mon tour !

Les infirmiers s’approchent de moi, c’est mon tour.
Je crie, je me débats, je ne veux pas qu’on me fasse cette piqûre. La porte s’ouvre alors violemment et un chinois entre deux âges, un peu rondouillard, hurle
« qui a filmé ? »
Il me regarde droit dans les yeux.
De trouille, je me serais fait pipi dessus.

Il m’ordonne de lui donner mon téléphone, il postillonne, l’écume aux coins de la bouche, il me dégoûte et je sens alors comme un ressort en moi qui me fait bondir et me dresser devant lui.

Mettre fin au cauchemar

« Sûrement pas, viens le chercher pour voir ! »
« Je compte jusqu’à 5 »
« Si a 5 tu n’as pas dit s’il te plait, tu ne l’auras pas ! »

Je compte,
j’arrive à 5,
il n’a pas dit s’il te plait,
il n’aura pas mon téléphone.

2 soldats me maintiennent fermement, un troisième me tient le bras, un infirmier s’approche avec une seringue….. ils vont me vak ciné de force.

Et là ……. Je me réveille.

Ouffff, C’était bien un cauchemar.

D’un autre côté, quand tu lis les dernières lignes,
tu as plutôt envie de rire,
c’est assez burlesque et « déjanté« 

Mais moi je vivais l’horreur et j’ai eu beaucoup de mal à décrocher pendant toute la journée qui a suivi.

Même pas peur !

Eh bien voyez-vous, moi je fais partie des personnes qui ont la chance de ne pas trop souffrir des conditions dans lesquelles on vit aujourd’hui.
C’est à la campagne que je coule une vie douce.
Je ne suis plus en activité professionnelle donc je ne subi aucune pression quotidienne ni aucune tentation.
La télévision est éteinte à l’heure des informations donc je ne suis pas assaillie de nouvelles alarmistes.
Le seul bémol c’est que je ne sors quasiment plus. Comme de nombreuses personnes, ma vie sociale est devenue très pauvre. La psychose du VIRE US submerge bon nombre de ceux qui m’entourent.

Je mets donc à profit ce « contre temps » pour m’instruire et suivre des formations en ligne.
La méditation a pris une place plus importante dans ma vie et dès que mon poignet sera réparé (je me suis fait une grosse entorse)  je reprendrai mes séances de yoga
(j’ai un super prof en ligne, si ça vous intéresse, demandez-moi le lien dans la fenêtre commentaires, tout en bas de cette page)

Je positive et j’ai organisée ma vie en conséquence.

Vivre dans la contrainte ?

Pourtant, ce cauchemar démontre bien que je suis quand même impactée par cette atmosphère apocalyptique. Je n’en sors pas indemne.

Alors oui, je comprends parfaitement que les personnes qui subissent ces conditions de vie par obligation. (le travail, la famille, l’entourage, la santé)
qui mangent CAUX VIDES à longueur de journée,
qui sont obligées de justifier leurs choix de pro ou anti VAQUE SEIN,
pro ou anti PAS ça NI TERRE finissent pas « péter les plombs » 

Je comprends que les purs et durs anti VAQUE SEIN finissent pas baisser les bras, ou plutôt le tendre même à contre cœur.

Nous sommes seuls

Quelle que soit notre position dans ce grand débat, quelle que soit notre conviction, une  seule chose compte, c’est nous !

Nous et nous seuls sommes aux commandes de notre vie et personne ne viendra nous soutenir ni nous réconforter.

Lâcher prise

Alors il est plus important que jamais de lâcher prise ou plutôt comme le dit Alexandre Jollien philosophe et écrivain, de « Laisser être »
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Méditer

Mais, le meilleur outil pour prendre du recul, vivre au mieux cette période tumultueuse et surtout se protéger, c’est la méditation.
Je ne saurais plus que jamais, vous conseiller de méditer, méditer, méditer.

Cela paraît souvent difficile et je ne vais pas vous mentir, méditer seul c’est un entraînement.
Les débuts sont frustrants et finissent souvent par  l’envie de tout envoyer balader.
Nous sommes tous passés par là, c’est normal. 
Le mental est puissant et les distractions nombreuses.

Heureusement, il existe de nombreux supports, qui permettent d’accéder à une méditation guidée avec plaisir et en conscience.
Sur le web ou dans des livres vous trouverez à tous les coups, une méthode qui vous conviendra.

La méthode pour laquelle j’ai opté

Pour ma part, j’aime beaucoup la façon dont Bruno Lallement aborde l’éveil et la méditation avec simplicité et profondeur. Cet homme au parcours très riche et atypique, ne se contente pas de « guider » une méditation.

Il décortique et nous explique avec beaucoup de pédagogie, les rouages de l’esprit qui nous mènent à des états de doute, de confusion ou de mal être.

Avec bienveillance, il nous donne des clés concrètes et hyper constructives pour avancer sereinement, vivre en conscience, reprendre confiance en soi, aimer, s’aimer, réapprendre à être heureux, à « guérir ».

Je vous donne 2 liens pour accéder à ses 2 sites. Vous trouverez ses nombreuses vidéos sur YouTube.
Bruno Lallement
Ressources-actualisation

La méditation c’est notre planche de salut

La méditation c’est notre planche de salut, je vous invite à vous y adonner sans modération.

Une autre piste 

Une autre piste plus facile mais pas sans danger, là il faudra de la modération : 
Le pinard ou le bedo. 😳😂 Je blague bien sûr !

Prenez soin de vous

Passez une fin d’année pleine de joie
et dans vos bonnes résolutions du 1er janvier,
pensez à la méditation.

A Bientôt

L’ensemble des conseils présents sur ce blog sont à titre d’information et de partage. Ils constituent des informations d’ordre général ne tenant pas compte de la situation personnelle de chacun, les résultats mentionnés n’étant donc pas garantis. Ils sont tirés des formations que j’ai suivies, de mes expériences, d’ouvrages et sites Internet de référence en homéopathie, aromathérapie et phytothérapie, thérapies alternatives, pratiques sportives et spirituelles. Toutefois, ces informations ne se substituent pas à un diagnostic ni une consultation auprès d’un professionnel de la santé qui doit être votre première démarche. L’auteure de ce site se dégage de toute responsabilité quant à la façon dont ces informations seraient interprétées ou détournées par le visiteur de ce blog. L’auteure de cette page ne pratique à aucun titre une profession médicale et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de « praticien de santé vis-à-vis de malades » avec ses lecteurs

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9 Commentaires

    1. Merci Amina, oui, ouvrir les yeux mais surtout ne pas rester dans un sentiment de peur. Lâcher prise (j’ai mis le lien dans l’article pour aider à lâcher prise) et méditer, je ne le répèterais jamais trop. Je vois vraiment la différence sur moi.

  1. Chère Amie, cette histoire a l’air d’un rêve prémonitoire.. un extrait sorti direct d’un film de science fiction..: hunger games, divergente, et j’en passe.. on y va? on y est?

    1. oh là là oui, je n’ai pas cessé d’y penser la journée qui a suivi. C’est pour ça que j’ai eu envie de le partager et surtout inciter chacun à méditer, c’est ce qui m’a permis de retrouver ma sérénité. Merci pour ton commentaire jolie Heike.

  2. l’actualité nous mine un peu ,la piqure est révélatrice de notre présent .Heureusement, ton récit n’est qu’un cauchemar ,on en est pas là mais la piqure …ben si! combien nous en faudra t’il ? il faut savoir prendre du recul ,et espérer en l’avenir .

  3. j’aime beaucoup les pointes d’humour qui jalonnent cet article, et le ton. Tu as une vraie plume. J’adore aussi ta conclusion: « Quelle que soit notre position dans ce grand débat, quelle que soit notre conviction, une seule chose compte, c’est nous ! Nous et nous seuls sommes aux commandes de notre vie et personne ne viendra nous soutenir ni nous réconforter. » Liberté de chacun, respect, et lâcher prise, cela correspond bien à mes valeurs

    1. Voilà une belle conclusion avec des valeurs que je respecte. Je suis une incorrigible rebelle qui ne se résous pas à suivre le moov. ça m’a souvent coûté très cher. Et merci pour les compliments.

  4. Quelle belle histoire … mais surtout quelle belle conclusion … Soyons authentique et libre de vivre la vie que nous avons choisi … Merci Marie 🙏

    1. arghhhh, je prends pourtant du recul. A tel point que parfois je me demande si je ne rajeunis pas un peu ahahah. On ne se rend pas compte à quel point nous sommes imprégnés par ce matraquage permanent, cela peut nous rendre vulnérables si nous n’y prenons pas garde .

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